Comment devenir bénévole ?

Pourquoi avoir choisi d’aider des jeunes en insertion professionnelle ?

J’avais envie de me lancer dans le bénévolat, et j’avais un ami à la Fondation Orange qui m’a donné l’envie de m’engager dans les mêmes causes que lui. Dans mon métier j’ai souvent eu à m’exprimer devant des gens, et j’ai senti que je pouvais facilement le faire devant des jeunes qui en ont vraiment besoin. Par le biais du Programme Ensemble pour l’insertion des jeunes, je me rends tous les mercredis, souvent en binôme, à la Fondation Vasarely, musée situé à Aix-en-Provence et partenaire de la Fondation Orange. Là-bas, je rencontre un groupe de l’Ecole de la deuxième chance de Marseille, d’environ 10 élèves. 

Concrètement, que faites-vous ?

Après une présentation d’internet et de son histoire, je les sensibilise à la notion d’identité numérique sur les réseaux sociaux. Je leur apprends à protéger leurs usages, je les mets en garde sur les traces, parfois indélébiles, qu’ils sèment sur internet. A l’Ecole de la deuxième chance, ces jeunes de 18 à 23 ans sont dans une démarche de formation et de recherche d’emploi. C’est important qu’ils sachent que leurs différents « profils » numériques peuvent être consultés par de futurs employeurs. Même si ces notions paraissent naturelles aux adultes et aux salariés Orange que nous sommes, ça ne va pas toujours de soi pour les jeunes générations. J’interviens aussi sur la question de la recherche d’emploi sur les réseaux professionnels, tels que LinkedIn ou Viadeo.  

Votre ou vos meilleur(s) souvenir(s) ?

Déjà, il y a toujours une super ambiance. C’est plus qu’un exposé, au final : c’est une conversation. On rentre très facilement dans des histoires personnelles. Je pense à cette jeune femme, qui a pris conscience qu’elle avait 4000 « amis » sur Facebook et qu’il fallait songer à créer des listes de contacts pour maîtriser ce qu’elle partageait. Il y a vraiment des déclics.  

Allez-vous continuer à vous investir ?

Je n’ai aucune raison d’arrêter : non seulement c’est assez souple (je pourrais décider de faire des « ateliers du soir »), mais surtout, j’aime ce rapport aux jeunes qui me donne à voir la société actuelle de l’intérieur. J’aime aussi le fait d’être confronté à d’autres milieux sociaux, et de traduire mes savoirs en un langage simple, accessible à tous. Paradoxalement, cela m’aide à mieux comprendre mon métier.